La Revue Charles a publié ce mois-ci un dossier spécial autour du lobbying et de ses nouvelles pratiques (dossier repris par ailleurs par Le Nouvel Economiste). Un dossier dans lequel François Massardier et CALIF sont particulièrement mis à l’honneur pour la dimension territoriale du cabinet (siège à St Etienne, bureau et équipe en Lyon en plus de Paris), mais pas seulement puisque notre fondateur partage aussi ses analyses dans l’article du dossier consacré au lobbying européen et à la transparence.
Présenté comme le « régional de l’étape », François Massardier rappelle ici que les dernières lois de décentralisation (MAPTAM en 2014, NOTRe en 2015) ont accentué le développement du lobbying territorial, positionnement stratégique ancré dans l’ADN de CALIF depuis sa création en 2009.
Un constat d’autant plus d’actualité quand on sait que selon une étude du cabinet de conseil américain A.T Kearney en date de 2019, la France figure dans le Top 5 des pays les plus attractifs du monde, dans un contexte où se sont désormais les Régions qui disposent de la compétence du développement économique.
A ce titre, alors que le PIB de la région Auvergne-Rhône-Alpes en 2019 (263 milliards d’euros), dépasse largement celui de la Finlande (240 milliards d’euros) l’accompagnement territorial des dirigeants d’entreprise et des fédérations professionnelles apparaît comme un prérequis nécessaire à leur bonne compréhension des méandres institutionnels locaux, dans le cadre par exemple des aides à obtenir dans le déploiement de leur projet.
Fort de sa légitimité sur ces enjeux devenus majeurs à la faveur des différentes réformes relatives au rôle et au fonctionnement des collectivités – et plus récemment de la territorialisation du plan France Relance -, CALIF est ainsi mis à l’honneur pour son offre qui entre en cohérence avec les nouveaux besoins et nouvelles attentes des acteurs privés :
- Un lobbying intra-territorial (besoins des PME en matière de subventions de collectivités locales par exemple, relations avec les centaines élus du cru…) ;
- Un lobbying ascendant (des entreprises vers les pouvoirs publics nationaux) ;
- Un lobbying descendant (besoins des sièges sociaux des entreprises à comprendre et activer les leviers locaux, expérimentations de terrain…).
Autant de leviers dont le déploiement répond désormais de plus en plus aux réalités économiques des entreprises et des fédérations professionnelles. Un constant qui devrait s’accélérer suite à la crise sanitaire et au phénomène de désaffection de la région parisienne en faveur des grandes métropoles et agglomérations de province. Pour preuve, un classement établi par Le Parisien, paru en décembre 2020 plaçait des villes comme Brest, Tours et Dijon dans le Top 10 des villes françaises les plus attractives.
Un classement dans lequel Paris figurait à la 18ème position.